Plus jamais de sol nu ! l'enherbement doit être la règle pour protéger et nourrir le sol.

En cette fin de printemps, l'herbe couché  offre une biomasse importante et permettra de faire un joli paillage pour protéger le sol des rayonnements solaires et donc limiter la pousse des adventices mais aussi de conserver l'humidité du sol et l'activité biologique !

Gagnant gagnant, comme toujours en agroécologie.

 

Les forêts de liège mediterranéennes sont de véritables sanctuaires écologiques. Une forêt de chênes-lièges abrite un écosystème de 117 espèces animales et végétales.  Elles abritent une faune et une flore d'exception dont plusieurs espèces sont hélas en voie d’extinction..

 

Nous récupérons au profit de France Cancer, vos bouchons de liège. Ils sont vendus pour être recyclés et les sommes récoltés vont à la recherche contre la maladie.

Pas de modification génétique dans le chêne liège : les arbres sont sélectionnés sur leur expression naturelle.
Quand un arbre est repéré pour ces qualités naturelles (vigueur, épaisseur de l'écorce) le forestier récolte les glands et les plante ailleurs dans la forêt.
Ainsi par croisements successifs, les arbres acquièrent une série de caractères bénéfiques pour la production du liège. Ici encore, c’est la nature qui s'exprime.

 

 

Le liège est un puit de carbone d’autant plus efficace que l’arbre est exploité : 1 tonne de liège absorbe 2 tonnes de CO2 et en émet 1,6 tonne. Et par comparaison 1 tonne d’aluminium produit 12 tonnes de CO2 et n’en absorbe aucune.

"Tout est bon dans le cochon » dit l’adage. Il en est de même avec le liège. Tout le liège levé (récolté) est utilisé : en partie pour la fabrication de bouchons, mais aussi pour la fabrication de matériaux de construction et d'isolation. Même les poussières de liège sont utilisées comme combustible … Non vraiment dans le liège tout est bon !

L'usine de production du liège c'est une forêt … Une forêt entretenue, protégée, exploitée durablement. La génération de la matière liège est le résultat de la photosynthèse et ne nécessite donc pas l'utilisation d'énergie fossile ou thermique, ce qui permet de dire que la matière première liège est à bilan neutre. Que dire de la production de l'aluminium pour les capsules à vis et de la production du plastique pour les bouchons synthétiques ?

 

Pour récolter le liège on ne coupe pas l’arbre, on prélève l’écorce directement sur le tronc. Ce mode de prélèvement traditionnel du liège ne fait pas souffrir l’arbre et ne le met pas en danger car le liège se régénère naturellement. On l’aide juste à se déshabiller pour l'été … et il refait ensuite sa garde-robe tout seul progressivement, jusqu'à la prochaine levée.

La première récolte de liège exploitable en bouchonnerie n’a lieu qu’au bout de 35 ans, ensuite les récoltes se succèdent tous les 9 ans minimum. Ce n’est qu’à partir de la 2e ou 3e récolte qu’un chêne-liège donne un liège de qualité. Un même arbre est écorcé environ 15 fois durant sa vie productive. (La toute première récolte s’effectue vers l’âge de 25 ans mais l’arbre ne donne alors qu’un liège uniquement utilisé pour des matériaux d’isolation.)

Pendant un feu de forêt, le chêne liège, comme tous les végétaux subit l'assaut des flammes et toutes ses feuilles se consument. Cependant, son écorce épaisse, isolante et peu combustible ne brûle que superficiellement et arrête la progression de l'incendie.
L'écorce du chêne liège protège aussi les tissus conducteurs de la sève et l'assise génératrice de l'arbre. Après le passage du feu, même si le chêne liège paraît entièrement calciné, des bourgeons "dormants" sous l’écorce se réveillent et donnent naissance à de nouvelles pousses. Environ vingt mois après l'incendie, l'arbre a retrouvé toute sa couronne végétale.  

Toutes les info. sur "planeteliege.com


 

Les moutons sont bienvenus dans nos vignes.

 

Ils y apportent des engrais naturels et broutent les herbes concurrentes à la vigne.

Ils font partis des petits plaisirs qui rythment les saisons du vigneron..